Ein Schutzprojekt für seltene Kröten und Unken in der StädteRegion Aachen
Le Crapaud calamite
Bufo calamita – une espèce listée dans l’annexe IV de la Directive FFH
Le Crapaud calamite compte parmi les espèces typiquement pionnières des zones alluviales des grandes rivières. Il en colonise les stations à couvert végétal réduit mais bien ensoleillées et dotées de substrats meubles propices à son activité fouisseuse. Ce type d’habitat naturel primaire lui fait désormais défaut dans le Land de Rhénanie-Westphalie. Le Crapaud calamite a pu longtemps compenser cette carence en habitats naturels en utilisant des habits secondaires résultant de l’activité humaine. Comme élément primordial il y a lieu de considérer la présence d’affleurements de sols végétaux bien ensoleillés et meubles associés à des niches pouvant servir de refuges (tas de pierres, bois mort) ainsi que la proximité de points d’eau. De ce fait, l’espèce est surtout tributaire de milieux perturbés résultant d’exploitations de graviers et autres sites miniers, mais des gros chantiers et des friches industrielles peuvent également accueillir cette espèce.
Au sein de la Région d’Aachen, le Crapaud calamite peut être rencontré parmi les sites de terrils miniers et des carrières superficielles de gravats. Occasionnellement cette espèce peut aussi fréquenter des zones de labours à eaux temporaires résultant d’affaissements miniers. Dans le sud de la région du projet, ce sont des carrières qui sont privilégiées. Quant à la station du Wurmtal, elle participe à la jonction avec les stations connues du côté hollandais.
Sur la base des données disponibles jusqu’en 2010, Le Landesamt für Natur, Umwelt und Verbraucherschutz NRW (soit LANUV, c.a.d l’Office pour la Protection de la Nature du Land Rhénanie-Westphalie) estime à environ 500 le nombre total de stations abritant cette espèce. Au sein du périmètre de la région du projet, seules quelques rares populations sont encore recensées.
L’aire de répartition du Crapaud calamite s’étend du Sud de la Péninsule Ibérique jusque dans la Baltique, la Biélorussie et l’Ukraine occidentale. Quelques stations isolées sont aussi connues de Grande Bretagne.